Quel piolet pour l’alpinisme ?
Lorsque vous envisagez d’escalader une montagne, l’utilisation de certains outils est indispensable. Pour faciliter la traversée de crevasses ou de ponts de neige, par exemple, un piolet est nécessaire. Cet outil permet entre autres de vous arrêter en cas de chute ou de glissade. Il existe généralement en différents modèles. Découvrez ci-après quel piolet d’alpinisme choisir.
Les caractéristiques d’un piolet d’alpinisme
Un piolet d’alpinisme comprend une tête composée d’une lame qui est fabriquée en acier ou en alu. La version en alu est plus légère, de ce fait, facile à manipuler. En revanche, la lame en acier est plus résistante et encombrante. La tête du piolet comporte également un petit trou afin d’y fixer une dragonne ou un mousqueton. Il est aussi constitué d’une panne et d’un marteau. Ce type d’équipement d’alpinisme est aussi constitué d’une manche mesurant entre 50 et 80 cm. Pour bénéficier d’une manche de piolet léger, optez pour un modèle en alu. En revanche, si vous préférez une version plus rigide, choisissez une manche en carbone. Sur certains modèles de piolet, retrouvez à l’extrémité une pique en acier ou un ergot.
Un piolet d’alpinisme est généralement durable et résistant. Cependant, pour bénéficier d’un équipement d’alpinisme durable, un petit entretien s’impose. Par exemple, pour enlever les traces de rouille au niveau de sa lame, servez-vous d’une éponge. Afin de ne laisser aucune marque, passez un coup de chiffon sec avant d’appliquer de la graisse de silicone, de l’huile ou d’autres corps gras. Bien que le piolet d’alpinisme soit bien entretenu, vous devez tout de suite le remplacer dès qu’il présente une déformation, une faiblesse mécanique ou une moindre trace de défaut.
Les différents types de piolets d’alpinisme
Selon le type d’escalade que vous prévoyez, vous avez l’embarras du choix en termes de piolet pour alpinisme. Dans le cas d’une randonnée glaciaire, choisissez un modèle avec une manche droite ou quasi droite. Afin d’éviter des blessures, misez sur un piolet avec des dents de lame arrondies et une manche plus longue. Pour trouver le piolet pour la randonnée glaciaire appropriée, veillez à ce que sa pointe arrive à la hauteur de votre cheville lorsque vous avez le bras tendu. Les dents de ce type de piolet d’alpinisme sont généralement arrondies afin de limiter les risques de blessure.
S’il s’agit plutôt d’un parcours qui comprend des courses alpines sur neige ou sur glace, choisissez un piolet d’alpinisme tout-terrain. Ce dernier comporte différentes formes de manche : droit ou légèrement galbé. Il est aussi équipé de panne assez large, de lame fine et de dents très acérées. Pour bénéficier de plus de liberté de mouvement, privilégiez un piolet tout-terrain entre 50 et 70 cm.
Pour ce qui est d’une pratique de ski-randonnée ou de courses de ski-alpinisme, utilisez un piolet léger avec un manche droit ou quasi droit. Ce genre de piolet d’alpinisme mesure en moyenne 55 cm et pèse environ 300 g. Il sert souvent de canne ou de moyen pour tailler les marches.
Si vous prévoyez plutôt de faire une cascade sur glace ou de parcourir une pente raide, préférez un piolet d’alpinisme technique. Par rapport aux autres types de piolets, celui-ci s’utilise par paire afin de garantir un bon niveau d’ancrage. Le plus avec ce type de piolet d’alpinisme est qu’il s’adapte à n’importe quel type de terrain. Dans le cas d’une cascade de glace, les piolets d’alpinisme spécialisés sont aussi tout indiqués. Avec une forme banane, ils procurent un bon niveau d’ancrage dans la neige. Un autre avantage de ce type de piolet d’alpinisme est que vous pouvez changer sa tête en fonction de la texture de la glace.
Pour trouver le meilleur piolet d’alpinisme qui répond au mieux à vos attentes, tenez compte de son usage, de son ergonomie, de sa performance, de sa praticité, de son niveau d’ancrage, de son confort et de son niveau de sécurité.
Les accessoires du piolet d’alpinisme
Pour limiter les risques de perte de piolet d’alpinisme, l’utilisation d’une dragonne s’avère être indispensable. Il s’agit d’une petite sangle qui permet de relier le piolet et votre poignet. Le petit hic avec cette solution est que vous ne pouvez pas changer de main. Dans ce cas, vous pouvez toujours vous servir d’un leash. Ce dernier sert d’élément de liaison entre votre piolet et votre baudrier. Avec cette option, vous pouvez changer de main sans problème.
Les certifications et les classements des piolets d’alpinisme
Avant de choisir un piolet d’alpinisme, tenez compte des certifications en vigueur, à savoir la norme EN13089 et la norme UIAA 152. Elles permettent de garantir une qualité haut de gamme des piolets. En ce qui concerne le classement de cet accessoire d’alpinisme, vous disposez de deux catégories au choix. D’une part, il y a les piolets de type T ou technique qui sont dotés de lames avec une résistance de 60 newton meter, de 50 000 cycles de flexion de 20 newton sans casser. Ils possèdent aussi un manche qui peut supporter en moyenne 350 kilos en flexion.
D’autre part, retrouvez les piolets d’alpinisme de type B ou basique. Leur manche dispose d’une résistance à une flexion de 250 g. Pour ce qui est de leur lame, sa résistance doit avoisiner les 42 newton meter.
Les différentes techniques d’utilisation du piolet d’alpinisme
Le piolet d’alpinisme peut être utilisé de différentes manières selon la qualité de la glace, de la neige et de la raideur de la pente. Vous avez l’embarras du choix : piolet-traction, piolet-canne, piolet-panne, piolet-ancre, etc.
Dans le cas de l’alpinisme moderne, le piolet peut aussi vous aider à traverser une falaise, des passages en glace ou des passages rocheux. Vous pouvez aussi vous en servir en guise de rappel au cours d’une escalade en neige.
Bref, le piolet d’alpinisme à utiliser pour vos différentes escapades dépend de son utilisation : sur glace, sur neige ou sur d’autres types de terrain. En général, vous avez l’embarras du choix : piolet léger, piolet technique, piolet d’alpinisme classique, etc. Quoi qu’il en soit, cet équipement d’alpinisme est équipé de manche, de tête, de lame, de panne, de pique ou d’ergot.